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Le paysage agricole martiniquais en quelques chiffres

Où en sont les exploitations agricoles biologiques en Martinique en 2020 ?

Les crédits européens versés aux producteurs des régions éloignées du continent, dont l’Outre-mer français, sont en baisse de 4%.

Les fonds européens en faveur de l’agriculture dans les régions ultrapériphériques vont diminuer pour la prochaine période 2021-2027. L’enveloppe du POSEI (Programme d’Options Spécifiques à l’Éloignement et à l’Insularité) le dispositif d’aide à l’agriculture de ces territoires éloignés du continent, va baisser de 3,9% soit 7,7 millions sur 280 millions d’euros. Aussitôt validée, cette décision politique de la commission européenne - le gouvernement de l’Union - les protestations de nos agriculteurs ont fusé.

Cette diminution des crédits pour l’agriculture s’inscrit dans un contexte financier tendu pour l’UE (Union européenne). Ses ressources budgétaires ne sont pas extensibles. Le gâteau des fonds européens conserve la même dimension, mais les convives sont plus nombreux. Il faut donc distribuer de plus petites parts pour tous.

Une logique qui ne convient pas à tous. S'il est utile de se battre pour préserver les acquis, déployer la même énergie pour que les aides européennes soient distribuées équitablement est d'intérêt général. Et aujourd'hui, cela ne semble pas être le cas. La banane d’exportation s’y taille la part du lion, au détriment de cultures pouvant permettre à nos paysans de vivre décemment du fruit de leur travail et à la population de se nourrir sainement avec les produits du terroir.

Parmi les objectifs de la politique agricole européenne figure en bonne place la promotion d’une agriculture nourricière pour ses producteurs et ses consommateurs. Ne devrions-nous pas regarder les pratiques agricoles d'autres territoires afin de nous en inspirer ?

Actualités

Le foncier agricole en Martinique, le rapport vient de tomber !

 

La Délégation sénatoriale aux outre-mer s’intéresse de longue date à la thématique foncière dans les outre-mer et a produit trois rapports de référence la concernant. Ils ont porté respectivement sur le domaine foncier de l'État, la sécurisation des droits fonciers et les conflits d'usage dans les outre-mer.

 

Pourquoi ce contrôle ?

La délégation souhaite approfondir un aspect particulier, non encore traité, de cette thématique. La rareté du foncier dans les outre-mer est une donnée structurelle liée à des facteurs spécifiques : exiguïté des territoires insulaires ultramarins, topographie accidentée, exposition aux risques naturels, indivision…

Or, la demande de foncier aménageable pour répondre aux besoins socio-économiques des territoires s’accroît avec pour conséquence une forte intensité des conflits d’usage internes (répartition des terres agricoles entre différentes cultures) et externes (logements, équipements, autres activités économiques…).

Le rapport est donc l’occasion d’alerter sur le recul du foncier agricole dans les outre-mer - en contradiction avec l’objectif d’autosuffisance alimentaire - d’en mesurer les conséquences et de proposer des mesures appropriées face à cette tendance.

 

Quels constats et recommandations ?

Le rapport appelle à une prise de conscience du recul du foncier agricole (- 7,5 % en 10 ans hors Guyane) pour passer d’une posture défensive à une volonté de reconquête dans les outre-mer.

Le rapport d’information de la délégation formule 20 recommandations, notamment autour de 4 axes  «  sauvegarder-reconquérir-transmettre-aménager » :

  • durcir le dispositif des « terres incultes » en créant une taxe pour les propriétaires refusant la remise en culture de terres en friche à l’issue d’une procédure à l’amiable ;
  • rétablir un système de préretraite pour les exploitants agricoles et exclure du périmètre des actifs récupérables sur succession la résidence principale des exploitants agricoles demandant le bénéfice de l’Allocation de  solidarité aux personnes âgées (ASPA) ;
  • rendre obligatoire une phase de concertation « pré-CDPENAF » avant l’avis conforme des commissions départementales de préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers pour éviter les décisions couperets ;
  • donner enfin les moyens financiers d’agir aux SAFER outre‑mer, notamment grâce à un prélèvement additionnel affecté sur la taxe spéciale d’équipement (TSE) pour les aider à mieux réguler le marché foncier ;
  • renforcer et simplifier la loi Letchimy de 2018, pour accélérer le règlement des indivisions successorales.

 

 


 

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  • Définition de stratégie
  • Accompagnement d'organisations professionnelles
  • Projets d'installation
  • Projets de développement
  • Élaboration de dossier et suivi de demande de subvention au niveau local, national et européen
  • Mise en place de filière, d'organisation de producteur ou d'organisme de défense et de gestion
  • Business Plan (audit prévisionnel)
  • Audit financier, audit de coûts de production (méthode des coûts complets)
  • Accompagnement au changement
  • Appui juridique : assemblées générales, statuts, règlement intérieur...

Liste non exhaustive.