Les fonds européens en faveur de l’agriculture dans les régions ultrapériphériques vont diminuer pour la prochaine période 2021-2027. L’enveloppe du POSEI (Programme d’Options Spécifiques à
l’Éloignement et à l’Insularité) le dispositif d’aide à l’agriculture de ces territoires éloignés du continent, va baisser de 3,9% soit 7,7 millions sur 280 millions d’euros. Aussitôt validée,
cette décision politique de la commission européenne - le gouvernement de l’Union - les protestations de nos agriculteurs ont fusé.
Cette diminution des crédits pour l’agriculture s’inscrit dans un contexte financier tendu pour l’UE (Union européenne). Ses ressources budgétaires ne sont pas extensibles. Le gâteau des fonds
européens conserve la même dimension, mais les convives sont plus nombreux. Il faut donc distribuer de plus petites parts pour tous.
Une logique qui ne convient pas à tous. S'il est utile de se battre pour préserver les acquis, déployer la même énergie pour que les aides européennes soient distribuées équitablement est
d'intérêt général. Et aujourd'hui, cela ne semble pas être le cas. La banane d’exportation s’y taille la part du lion, au détriment de cultures pouvant permettre à nos paysans de vivre décemment
du fruit de leur travail et à la population de se nourrir sainement avec les produits du terroir.
Parmi les objectifs de la politique agricole européenne figure en bonne place la promotion d’une agriculture nourricière pour ses producteurs et ses consommateurs. Ne devrions-nous pas regarder
les pratiques agricoles d'autres territoires afin de nous en inspirer ?
Le foncier agricole en Martinique, le rapport vient de tomber !
La Délégation sénatoriale aux outre-mer s’intéresse de longue date à la thématique foncière dans les outre-mer et a produit trois rapports de
référence la concernant. Ils ont porté respectivement sur le domaine foncier de l'État, la sécurisation des droits fonciers et les conflits d'usage dans les outre-mer.
La délégation souhaite approfondir un aspect particulier, non encore traité, de cette thématique. La rareté du foncier dans les outre-mer est une donnée structurelle liée à des facteurs spécifiques : exiguïté des territoires insulaires ultramarins, topographie accidentée, exposition aux risques naturels, indivision…
Or, la demande de foncier aménageable pour répondre aux besoins socio-économiques des territoires s’accroît avec pour conséquence une forte intensité des conflits d’usage internes (répartition des terres agricoles entre différentes cultures) et externes (logements, équipements, autres activités économiques…).
Le rapport est donc l’occasion d’alerter sur le recul du foncier agricole dans les outre-mer - en contradiction avec l’objectif d’autosuffisance alimentaire - d’en mesurer les conséquences et de proposer des mesures appropriées face à cette tendance.
Le rapport appelle à une prise de conscience du recul du foncier agricole (- 7,5 % en 10 ans hors Guyane) pour passer d’une posture défensive à une volonté de reconquête dans les outre-mer.
Le rapport d’information de la délégation formule 20 recommandations, notamment autour de 4 axes « sauvegarder-reconquérir-transmettre-aménager » :
LANDOM vous conseille sur vos projets agricoles. La complémentarité de ses 4 dirigeants garantit assistance et solutions adaptées. Voici les axes sur lesquels nous intervenons le plus fréquemment :
Liste non exhaustive.